Numérotation naturelle des acides aminés
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Le code génétique atteste d’une numérotation naturelle qui désigne chaque acide aminé par un ou plusieurs codons synonymes. A quelques exceptions près, tous les organismes vivants connus utilisent la même « numérotation ». La logique de cette numérotation est en débat depuis 50 ans. Certains, comme J. Monod privilégie le hasard (F.H. Crick parle de « frozen accident »), d’autres cherchent à comprendre comment ce code a été sélectionné par la nature. Les études les plus avancées dans ce sens tentent de montrer que la sélection naturelle a privilégié le code qui résiste le mieux aux erreurs de lecture (attribuer plusieurs N° au même acide augmente les chances de le trouver). Enfin certains font l’hypothèse d’une logique sous-jacente d’ordre arithmétique. C’est la piste empruntée par Xavier Sallantin dès 1970 et que le Groupe Béna cherche depuis 4 ans à valider ou à infirmer : les organismes vivants utiliseraient une arithmétique avec un degré d’équivocité que n’a pas l’arithmétique humaine.
Où en est le groupe Béna dans la compréhension de cette bio-arithmétique et de son application au codage génétique ?
Cette note (présentée lors de la réunion du Groupe Béna le 21 novembre 2008) tente de faire le point, après avoir :
Essayé sans succès de valider la démonstration originale de Xavier, dite du « singe codeur » d’une cage faite de 64 cubes.
Imaginé une variante la « quantification ordinale d’Alain Bruyère »
Apporté des arguments sur le rôle des puissances de trois en analysant la « balance du Nabatéen »