Matrice-Synthèse de la TNN

mardi 30 novembre 2004
par  Alain BRUYERE, Eric LOMBARD, Jacques M

Essais de synthèse de la TNN sous forme matricielle (Tableaux Excel)


Documents joints

Proposition Alain B
Proposition Jacques M
Proposition Eric L

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vendredi 3 décembre 2004 à 19h21 - par  Eric LOMBARD

Je pense avoir apporté dans mon dernier papier sur l’Épistémologie de la TDS une clarification décisive concernant l’Accord de degré zéro qui est incréé et l’Accord du premier degré qui est créé. C’est la première incarnation d’un Peraccord transcendant qui méta-accorde la protosphère. La confusion de mes papiers antérieurs en ce domaine est donc responsable de celle qui affecte les trois synthèses proposées.

Il m’apparaît maintenant très clairement que ce qui intervient dans la Protosphère c’est le partage entre
- l’Univers que j’appelle phénoménal, ou connaissable, ou observable, et le qualificatif le plus juste serait investigable s’il existait en français,
- l’Univers non phénoménal, non connaissable, inobservable, non investigable.

Par le méta-accord A1, la protosphère est méta-accordée sur le critère de sélection entre ces deux Univers qui est h, constante de Planck, diapason quantique. Toute particule venant à l’existence bascule de manière aléatoire soit pour A1 soit contre A1.

En étant d’accord pour ce méta-accord du diapason quantique, elle est susceptible de manifestation investigable par toute créature de l’Univers phénoménal dont le genre humain fait notamment partie. Nous sommes les descendants de la première particule ayant voté pour A1.
Toute particule en désaccord sur ce diapason - cad votant contre A1 - est non susceptible de manifestation aux yeux des créatures de l’Univers phénoménal.
Ce méta-accord A1 du premier degré peut donc être qualifié de quantique et il ne faut surtout pas l’appeler A0.

Je vous signale à cet égard le dernier numéro de Pour la Science sur les Constantes Universelles qui ne contredit en rien mon interprétation mais qui montre que la plupart des auteurs ne saisissent pas bien que notre lecture de l’Univers est aliénée par le fait que nous appartenons à l’Univers investigable. Seul Cohen Tannoudji fait état de cet horizon de notre connaissance qu’il avait déjà évoqué dans son bouquin. Je crois que j’ai un temps d’avance sur toutes ces analyses en commençant par cette prise de conscience de notre dépendance du manifesté.

Ce méta-accord A1, comme les suivants A2, A3, A4 incarnés successivement dans la C
osmosphère, la Biosphère et la Noosphère postulent donc une liberté d’arbitrage ontologique Pour ou Contre tout méta-accordage. Arbitrage qui est basculement aléatoire irresponsable dans l’infrahumain mais qui devient choix réfléchi et responsable dans l’humain capable de libre arbitre. Que l’arbitrage pour ou contre un méta-accord soit aléatoire ou délibéré il postule le Peraccord A0 sur le critère d’arbitrage entre le Pour et le Contre.
En termes théologiques il est plus facile de comprendre que ce qui s’incarne à chaque méta-accord, c’est une participation à un Accord Transcendant qui est Amour, et l’Amour implique par essence liberté de consentement. Il est fait successivement donation à la Création de sept fractions de cet Amour et l’acceptation de chacune de ces sept donations est facultative car si elle ne l’était pas ce n’est pas de l’amour qui serait donné mais une contrainte violant la dignité d’une créature libre de ses arbitrages qu’ils soient abandonnés au hasard ou délibérés.

Donc il faut bien saisir cette dialectique de la liberté de l’arbitrage et de la nécessité du critère d’arbitrage. La liberté d’arbitrage est individuelle la nécessité du critère est convention collective. Voici un apologue pour bien comprendre ce jeu du hasard et de l’anti-hasard. Soit un monde dans lequel naissent des créatures qui sont les unes gauchères, les autres droitières. C’est le hasard qui est responsable de cet état particulier à chaque créature comme le hasard est responsable que l’on naît soit mâle soit femelle. Toute cette population coexiste .sans s’inquiéter de cette différence qui n’affecte en rien la vie sociale. Mais voici qu’un beau jour cette population va se diviser politiquement en un parti des droitiers et un parti des gauchers. Cette partition en deux ensembles implique le consensus de tous sur un critère commun de discrimination entre gaucher et droitier, consensus qui n’était absolument pas requis auparavant à l’échelle individuelle, chacun étant de naissance comme il était sans avoir besoin d’une désignation commune de son état. En termes mathématiques, c’est très clair : dès lors qu’un élément est défini par son appartenance à un ensemble est postulé l’accord des mathématiciens sur un critère de discrimination entre l’appartenance et la non appartenance. J’ai le sentiment que que n’est pas clairement perçue en logique cette distinction entre l’indétermination d’un élément susceptible d’être A ou Non-A et la détermination d’un critère qu’implique la constitution d’un ensemble des A. C’est le point fondamental qui caractérise le nouveau paradigme sur lequel s’édifie la TDS. C’est là-dessus qu’il faut commencer par bien nous entendre au sein du Groupe Béna. Il est vain de s’engager dans la discussion des étages successifs de distillation si l’on n’est pas bien d’accord sur l’étage zéro et l’étage 1.

Je crois que l’Épistémologie de la TDS représente déjà un grand progrès dans cette élucidation ; j’ai encore progressé dans la présentation en Power Point que j’ai préparée à l’usage du public teilhardien du 10 Décembre ; ce sera la deuxième partie de ma conférence ; je vous donne la primeur ci-joint de ma première partie introductive à la deuxième.

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